A t’aane’ un naajil a pixán,
tumen ti’ kuxa’an a laats’ilo’ob.
Ti’e’ úuchben xa’anilnaj,
tu’ux ku k’a’saj a kajtalil,
ti’ ku p’aatal t’aan.
Le béetike’
ma’ a wóoktik u kíimil a wíinklil,
mix a wóotik a kíimil a pixán;
a wíinklile’,
máantats’ ku p’aatal ti’ u yich a páalal;
a pixane’
máantats’ ku léembal ti’ u yich xux eeko’ob.
Jun jats’ u júunil
U yáajal pik’ sáase.
Tu idioma es la casa de tu alma.
Ahí viven tus padres y tus abuelos.
En esa casa milenaria,
hogar de tus recuerdos,
permanece tu palabra.
Por eso,
no llores la muerte de tu cuerpo,
ni llores la muerte de tu alma;
tu cuerpo,
permanece en el rostro de tus hijos,
tu alma,
eternece en el fulgor de las estrellas.
Ta langue est le foyer de ton âme.
Tes parents et tes grands-parents y habitent.
Dans ce foyer millénaire,
abri de tes souvenirs,
demeure ta parole.
Par conséquent,
Retiens tes larmes si la mort de ton corps parvient:
Retiens tes larmes si la mort de ton âme parvient :
Ton corps,
a été hérité par tes enfants,
Ton âme,
demeure dans la lueur des étoiles.
Ce poème figure sur le livre d’espagnol à la page 148, ed. 2012 de 2ème année de l’école primaire au Mexique. Écrit par Jorge Miguel Cocom Pech, écrivain Maya.
Yo estoy, tú estás
y ella está y él también;
y todos los que estaban, estuvieron
y están muy lejos.
Estamos, estaremos
nosotros; ella y él
estarán lado a lado y yo, que estuve,
estaré.
y si acaso estuviera
alguien que no haya estado aquella vez,
¡bienvenido!, que estar es lo importante
-y que todos estén.
Je suis, tu es
et elle est, lui aussi;
et tous ceux qui étaient, ils y ont été
et sont déjà très loin.
Nous sommes, nous serons;
elle et lui seront l’un à côté de l’autre,
et moi, qui étais,
j’y serai.
Et pour le jour où il y aurait
quelqu’un qui n’a pas été le jour même,
Bienvenus!, car être, c’est le plus important,
et que tout le monde y soit aussi.
David Chericián, poeta cubano, nacido en La Habana en 1940.
Un hombre del pueblo de Neguá, en la costa de Colombia, pudo subir al cielo. A la vuelta, contó. Dijo que había contemplado, desde allá arriba, la vida humana. Y dijo que somos un mar de fueguitos. “El mundo es eso” reveló. “Un montón de gente, un mar de fueguitos. Cada persona brilla con la luz propia entre todas las demás. No hay dos fuegos iguales. Hay gente de fuegos grandes y fuegos chicos y fuegos de todos los colores. Hay gente de fuego sereno, que ni se entera del viento, y gente de fuego loco, que llena el aire de chispas; algunos fuegos, fuegos bobos, no alumbran ni queman, pero otros arden la vida con tantas ganas que no se puede mirarlos sin parpadear, y quien se acerca se enciende”.
Un homme du village de Neguá, sur la côte de la Colombie, a pu faire un voyage au ciel. À son retour, il a raconté qu’il avait contemplé la vie humaine, de là haut. Il a dit que nous sommes une mer à petits feux. “Le monde est comme ça” a-t-il révélé. “Une multitude, une mer à petits feux. Chaque personne dégage une étincelle particulière parmi les autres. Les flammes ne sont jamais pareilles; il y a des personnes à feu ardent, à feu doux et de toute sorte de couleur; il y a des personnes à feu calme dont la flamme n’est même pas remuée par le vent; en revanche, il y a des personnes à feu vif, tellement fougueux que le vent est saisi par ses étincelles; certains feux, feux “artificiels ou d’artifices”, ni éclairent ni brûlent; mais d’autres sont des feux volcaniques intensément brûlants qui empêchent la fuite du regard, et ceux qui s’y approchent sont attisés.
Eduardo Galeano, escritor uruguayo. El libro de los abrazos.
Cela a été une chance pour moi de vous avoir rencontré!
Vous faites déjà partie de beaux souvenirs de Lyon pour toujours!
Parmi les anecdotes de votre histoire que vous m’avez racontées,
J’en retiens une en particulière! Sans pour autant oublier les autres!
Celle de la vie et la mort!
Lors de la naissance de votre fils et le départ de votre mère!
Permettez moi d’interpréter cette expérience à travers ce
vers non exhaustif par rapport à la catharsis émotionnelle
que vous aurez pu ressentir à ce moment là!
Dur contraste de ce décor qui frappe au cœur
Où la vie et mort des êtres les plus précieux
Devient un passage harmonieux
L’enfant et la maman deux êtres du même corps!
Le souffle de l’un part sans remords,
Car vous êtes là avec un cadeau!
Ranimant votre vie et celle de votre maman,
Malgré son état agonissant!
Une scène à couper le souffle!
Où votre enfant méconnaissant
L’intensité de vos émotions,
Vous console du dur départ!
Avoir vécu cette transition de la vie
Et la mort auprès de vos proches
Les plus chers!
Vous rend privilégiée!
C’est une photographie
De l’esprit ineffaçable!
Non! Pas une photo!
Je dirai une peinture chef d’œuvre à 5D!
vous laissant encore la résonance
de ses mots innocents qui châtient:
¨…tu me rapportes des noisettes
quand je n’ai plus de dents…¨
Soy un afortunado por haberla conocido.
Sepa que forma parte de mis mejores recuerdos de Lyon.
De todas las historias de su vida que me contó,
Hay una en particular que no olvidaré, Sin hecer de menos las demás.
La de la vida y la muerte.
Cuando nace su hijo y muere su madre.
Permítame interpretar esa experiencia con estas letras
que no bastan para alcanzar la cartsis emocional
que pudo haber vivido en ese momento.
Qué instante tan contrastante que altera
los latidos del corazón;
cuando la vida y la muerte de los
seres más queridos son concomitantes
y ese trance se vuelve ecuánime.
El hijo y la madre dos seres del mismo cuerpo.
El respiro de uno se va sin lamento
porque Usted está ahí presente con un regalo
que conmueve su vida y la de su madre,
a pesar de la agonía que ella vive.
¡Una escena que le interrumpe el hálito a cualquiera!
En la que el niño, sin conocer,
la intensidad de sus emociones
la consuela del último adiós.
Haber vivido esta transición de vida y de muerte
de sus seres queridos la vuelve privilegiada.
Es una fotografía del alma
que nunca se velará.
¡Que fotografía ni que nada!
Yo diría una pintura en 5D.
Y que le ha dejado el eco de sus inocentes palabras…
“…hasta ahora traes carne y yo chimuela…”
Desde el baúl de mis recuerdos. Lugdunum, 2012.
À l’occasion de la Semaine de la langue française et de la Francophonie du 15 au 23 mars 2014. Inventions verbales – lexicales, sémantiques, graphiques ou sonores – les plus inattendues.
Son palabras familiares difíciles de traducir pero la equivalencia más cercana sería la siguiente:
Contribution retardataire par un amateur de mots. (H, 31a) Mot choisi : S’enlivrer et puis tous les autres rentrent dedans en jouant avec eux… Jour de consultation du site http://www.espacepandora.org/ 04/02/14. Lecture des mots et Inspiration 1h Création 1h. DIS -MOI DIX MOTS Rhône-Alpes, Lyon. 2014.